La profession est encore émergeante. Depuis quelques années, elle connait une sorte
de vogue. A ce jour, les formations sont fortes de différentes approches, les parcours du master et du
doctorat sont encore jeunes, le titre n’est pas protégé.
L’art-thérapie demeure le lieu de réflexions éthiques, théoriques et pratiques. Des
professionnels, des chercheurs et des organismes veillent à faire avancer, clarifier et veiller
sur le métier. Cet effort de définition (recherche, applications, évolutions, cadre légal,
enseignement, éthique, déontologie, etc.), va dans la direction d’une reconnaissance de la
discipline. Il sert également à la protection et à la préservation de tous les partis : patients,
institutions, praticiens, et l’esprit même de la profession : celui d’un soin au service de la
personne.
De même qu’il n’existe pas « un » art-thérapeute, mais des praticiens en art-thérapie, il
n’existe pas « une » art-thérapie, mais des arts thérapies : arts plastiques-thérapie, musico-
thérapie, drama-thérapie, danse-thérapie… Les praticiens peuvent travailler en tant que
libéraux, intervenenants, ou salariés au sein des équipes paramédicales. Ils exercent dans
différents champs, comme celui du développement personnel, du soin psychique, du
handicap, de l’insertion, de l’interculturel, de l’éducatif, du milieu carcéral, des soins de
support, de l’entreprise.